Un article de Sud-Ouest dans son édition du 4 mars 2012, retrace le parcours de Dadoclem et de sa fondatrice, Danica Urbani-Rajcic.
l y a dix-huit mois, ils ont quitté Paris pour s'installer à Bordeaux, en délocalisant leur maison d'édition, Dadoclem.
Avant de se lancer dans l'édition, Danica Urbani-Rajcic (elle est d'origine serbe) était « dans l'enseignement ». Danica a un doctorat en littérature comparée (théorie de la réception), elle parle cinq langues et a été maître de conférences à Paris. Son mari, docteur en physique, a enseigné à l'Espci de Paris (École supérieure de physique et de chimie industrielle).
L'édition jeunesse est la plus compliquée à appréhender. Non seulement le lectorat se segmente en tranches d'âge très distinctes, mais il « zappe » de façon inconstante de média en support. Voilà qui n'a pas rebuté Dadoclem dans sa démarche inspirée des champs pluridisciplinaires et multilinguistiques. Son catalogue propose ainsi des ouvrages (encore) difficiles à classer : supports papier, bilingues, accompagnés de CD, prolongés par des applications (concours, jeux) sur son site Internet, de packs et fiches pour des activités à réaliser en classe Il y a dans cette approche un réel désir de transmettre la passion de la lecture aux plus jeunes, et de les attirer avec leurs propres outils et leurs modes spécifiques de consommation.
Ainsi, pour Danica Urbani, la littérature, ouverture au monde et aux cultures transversales, n'a plus rien à voir avec l'image de l'enfant sage, un livre ouvert sur les genoux...